Communiqué FFLDA point de situation du Sambo en France
Le CFS a communiqué autour de la décision en première instance du TAS et cela d’une manière « illustrée » et biaisée. La FFLDA tient à apporter un correctif et livrer aux samboïstes un point actuel et complet de la situation.
Fin 2021, le Tribunal Arbitral du Sport a été saisi sur la question de la FIAS de ne pas accepter les athlètes samboïstes licenciés à la FFLDA, en raison d’un refus reconnaissance dont se prévalait le CFS. La FFLDA a donc sollicité le TAS pour obtenir sa reconnaissance de représentant de la France afin que les athlètes puissent concourir à l’international.
Pendant la procédure, la FFLDA et ses dirigeants ont apporté tous les compléments d’informations utiles et eu, pendant plus d’un an, de longs et soutenus échanges avec la FIAS et ses dirigeants.
Tenant compte de cette situation, le TAS a estimé que le recours de la FFLDA était techniquement prématuré, l’invitant à attendre une décision officielle de la FIAS à son Congrès annuel.
A l’occasion des derniers championnats du monde, la FIAS a finalement retiré au CFS cet agrément de représentant officiel de la France. Comme décidé par la FIAS, le CFS, qui n’est reconnu ni par le comité olympique, ni par le ministère des sports, n’est pas représentatif du sambo français.
C’est une décision majeure !
En effet, ces prérogatives étant celles de la fédération délégataire : la FFLDA.
De ce fait, les équipes de France sont de nouveau autorisées à concourir sur les tournois et championnats de référence. Nous avons d’ailleurs pu présenter des jeunes samboïstes et ramener trois médailles de ces sorties démontrant un excellent état d’esprit.
Forte de ces avancées significatives et de cet état d’esprit, la FFLDA poursuit le travail engagé afin de regrouper les forces et potentialités de développement du sambo. Dans un objectif de conciliation et en accord avec la FIAS, notre président, M. Lionel LACAZE, a même invité le Président du CFS, M Guillaume Alberti, à échanger au siège de la Fédération, sans succès, ce dernier refusant de se déplacer…
Soyez assurés qu’aucune mauvaise volonté n’entravera l’engagement de la FFLDA et de la CSNS vis-à-vis du sambo et des samboïstes. Nous pouvons ainsi compter sur le travail de la qualité de la CSNS dont les actions menées attirent désormais des samboïstes du CFS à potentiel à la recherche des meilleures conditions de développement et d’évolution (que ce soit pour le sambo combat ou le chemin d’accès à la performance / statut de haut niveau uniquement possibles au sein de la FFLDA).
Nous pouvons accomplir avec le Sambo ce que nous avons réussi avec le grappling. Pour démonstration et comparaison, le Grappling a glané en 2022, 30 médailles aux Europes et aux Mondes, tout en augmentant ses licences de 10% par rapport à sa meilleure année avant COVID. Les dirigeants de la commission de Grappling peuvent largement témoigner de la bonne coopération et de leur autonomie tout en profitant désormais des infrastructures et équipements de la FFLDA et de mutualisations dont ils ne disposaient pas précédemment.
Avec nos forces vives, notre détermination, la confiance de la ministre des Sports et du Comité Olympique, nous disposons de tous les atouts pour réussir.
Soyez assurés que nous continuerons de nous battre pour le sambo au niveau national et international. Nous vous tiendrons informés des évolutions.
Rappel juridique :
- La FFLDA est la seule fédération reconnue par le Ministère en charge de sport et le Comité Olympique (délégataire de service public).
- La pratique du sambo-combat n’est possible en France qu’au sein des clubs et organisations affiliés à la FFLDA.
- Seule la FFLDA peut constituer des sélections et envoyer des équipes de France aux compétitions internationales.
- Seule la FFLDA peut organiser des championnats de France ou des compétitions internationales.
- Le statut de sportifs de haut-niveau n’est accessible qu’aux seuls licenciés performants de la FFLDA avec l’obligation de participer aux regroupements et compétitions organisées par la CSNS.