Il existe trois styles de lutte olympique :
Chaque année, chaque style organise des championnats mondiaux, sauf pendant les années olympiques. En plus, des championnats continentaux ont lieu. Ces trois styles apparaissent aux Jeux Olympiques tous les quatre ans. Ils mettent en avant l’excellence et la diversité des lutteurs du monde entier.
La lutte gréco-romaine est le premier style à intégrer le programme des Jeux Olympiques modernes en 1896 à Athènes. Elle demeure un sport emblématique de l’olympisme et l’un des styles les plus renommés.
Ce style se distingue par une règle fondamentale : les actions se déroulent uniquement au-dessus de la ceinture. Les lutteurs se concentrent sur les prises et projections du haut du corps. Les attaques sur les jambes sont interdites. Cette règle influence la posture des athlètes. Ils adoptent une garde haute pour se protéger efficacement.
Avec ses exigences techniques et physiques, la lutte gréco-romaine reste une discipline exigeante. Elle valorise la force, l’endurance et la stratégie.
La lutte libre est le style de lutte le plus pratiqué dans le monde. Elle entre dans le programme olympique en 1904, lors des Jeux de Saint-Louis.
Comme son nom l’indique, la lutte libre se pratique sur l’ensemble du corps. Ce style offre aux lutteurs une grande liberté d’action. Contrairement à la lutte gréco-romaine, il autorise toutes les attaques, y compris celles visant les jambes. Cette spécificité conduit à une garde basse. Les lutteurs peuvent ainsi adopter des positions variées, qu’elles soient à mi-distance ou à distance.
Cette diversité d’actions et de techniques rend la lutte libre dynamique et spectaculaire. Elle combine stratégie et exigence physique.
Longtemps perçue comme une discipline masculine, la lutte a évolué. Elle devient un sport inclusif où les femmes ont leur place. La lutte féminine apparaît pour la première fois aux Jeux Olympiques lors des épreuves d’Athènes en 2004.
Pratiquée en lutte libre, la lutte féminine permet aux athlètes d’utiliser un large éventail de techniques et de stratégies. Cependant, certaines combinaisons technico-tactiques sont interdites par le règlement. Cela garantit la sécurité des compétitrices.
Cette reconnaissance de la lutte féminine souligne l’égalité des sexes dans le sport. Elle témoigne aussi du développement et de la popularité croissante de cette discipline passionnante.
Guillaume JOMAND, doctorant en STAPS à Lyon, nous offre quelques pages sur l’histoire de la lutte féminine au détour d’un article publié le 2 février 2015 par la FFL. Cliquez ICI pour voir l’article.
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